Se faire racheter son crédit immobilier et des crédits conso : la méthode

Besoin d’une trésorerie supplémentaire, de réduire vos charges ou votre taux d’endettement ? Le rachat de crédit est le remède à tous vos maux financiers. L’opération peut inclure autant vos dettes immobilières que vos prêts à la consommation si elle prend la forme d’un regroupement de prêts hypothécaires. Zoom sur les particularités, les atouts et les risques de ce dispositif bancaire.

Opter pour le rachat de crédit hypothécaire

Le rachat de crédit est une opération bancaire qui s’est démocratisée ces dernières années en France. Il fonctionne selon un principe simple qui est celui de rassembler en un seul crédit, toutes les créances en cours d’un emprunteur, en l’occurrence ces emprunts bancaires. Le principal intérêt de cette démarche est de faire baisser le montant des mensualités en rallongeant en contrepartie la durée de remboursement. La banque va alors se charger de racheter tous les emprunts puis les regroupera dans un nouveau crédit à mensualité et taux unique. Cette démarche ne signifie pas annulation ni effacement de la dette. Elle permet tout simplement à l’emprunteur de n’être tributaire qu’auprès d’un seul créancier chez qui il a contracté son crédit regroupé. Le rachat de crédit peut inclure uniquement un prêt immobilier, des crédits à la consommation ou les deux à la fois. Dans ce dernier cas, une garantie hypothécaire sera incluse. On parle alors de regroupement de prêts hypothécaires. L’offre n’est accessible qu’aux propriétaires. En plus du prêt immobilier, ils ont l’opportunité d’intégrer dans l’opération toutes formes de prêts à la consommation : prêt affecté ou personnel, crédits revolving prêt auto, découverts bancaires, etc.

Avantages et inconvénients de cette solution

La principale particularité du rachat de crédit hypothécaire porte donc sur cette garantie hypothécaire qui constitue un fort gage de sécurisation pour les créanciers. Au cas où l’emprunteur ne parvient pas à honorer ses emprunts, l’organisme prêteur récupère le bien à titre de remboursement. L’hypothèque constitue dès lors une porte d’accès à de meilleures conditions. Non seulement les taux d’intérêt sont plus attractifs, mais la banque se montrera se montrera plus encline à accepter le dossier. Pour autant, cette solution n’est pas sans risque et requiert dans ce contexte une mûre réflexion avant de sauter le pas. En effet, en cas de défaillance de l’emprunteur, il peut perdre sa maison. Autre chose : les démarches sont relativement complexes puisque la garantie hypothécaire doit être établie par un notaire. Un traitement de dossier plus long et des frais supplémentaires seront inévitables.

Comment la mettre en place ?

Comme pour chaque opération de crédit bancaire, l’étape préliminaire repose sur une étude de faisabilité du projet. La banque détermine d’abord le taux d’endettement de l’emprunteur. Pas question pour elle d’accorder sa confiance à une personne surendettée. D’ailleurs, les personnes qui ont déposé un dossier de surendettement auprès de la commission de surendettement sont d’emblée exclues. Idem pour celles qui sont fichées à la Banque de France.

En outre, cette étude porte sur l’évaluation du montant total du nouveau prêt ainsi que sur le bien immobilier. La quotité hypothécaire va être définie selon la valeur de la maison ou l’appartement hypothéqué. À noter qu’il est impossible d’utiliser la même hypothèque que celle employée pour le premier crédit immobilier. Ce dernier va être soldé suite au rachat de prêt et l’hypothèque sera alors automatiquement clôturée. En prendre une nouvelle deviendra obligatoire. À l’issu de l’analyse de tous ces éléments, la banque soumet une offre dans laquelle seront mentionnées les conditions du crédit (frais d’hypothèque, le coût global du crédit, le TAEG, etc.).

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